2020 04 - Les bouches de Kotor (Monténégro) et Dubrovnik (Croatie) ... mon premier Fake Travel

un voyage qui commence sur www.transavia.fr




Jeudi 9 avril — arrivée dans les Bouches de Kotor


Départ d’Orly à 7h15 pour Tivat. L’appareil s’élève dans un ciel calme et, après un vol sans turbulence, nous atterrissons à l’heure vers 9h45. 






L’arrivée est spectaculaire : l’aéroport s’ouvre sur une étroite baie qui ressemble à un fjord — les Bouches de Kotor, un bras de mer profond d’une trentaine de kilomètres, serré entre les montagnes et bordé par la côte monténégrine, la Croatie et non loin l’Albanie.


L’aéroport de Tivat est petit et il n’y a pas de ligne de bus directe pour Kotor. Je prends un taxi : quinze minutes suffisent pour gagner la vieille ville et rejoindre le logement réservé sur booking.com chez Jovana. L’installation faite, je pars à pied visiter Kotor, cité médiévale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Tivat airport


Kotor se déploie en amphithéâtre autour d’une petite baie. La ville est protégée par une muraille imposante et d’anciennes douves. On découvre successivement la Place d’Armes, la tour de l’horloge, la place de la Farine bordée de deux palais, puis la place Saint-Tryphon et sa cathédrale romane, bijou d’architecture et cœur spirituel de la cité. Perdre du temps dans les ruelles étroites — ruelles pavées, arcades, petites boutiques d’artisans — est un plaisir en soi.





En fin d’après-midi, je grimpe vers la forteresse Saint‑Jean. De ce belvédère perché, la vue sur la baie, les toits de la ville et les montagnes environnantes est saisissante : on comprend pourquoi Kotor fut, pendant des siècles, une position navale stratégique.




Soirée tranquille : retour en ville pour une douche et un dîner réparateur.





Vendredi 10 avril — boucle vélo le long de la baie


Après un solide petit déjeuner, j’explore une boucle à vélo repérée sur Wikiloc. La guesthouse met des vélos à disposition, ce qui facilite la journée. La boucle fait environ 44 km : elle suit souvent la côte, traverse de petits villages, longe des chapelles et des églises, et comporte une traversée du bras de mer à bord d’un bac local. Sur la route, on aperçoit l’îlot de Notre-Dame-du-Rocher (Gospa od Škrpjela), accessible en bateau depuis Perast : un stop pittoresque si le temps le permet.












Le retour est plus exigeant — un vent de face nous ralentit par moment — mais la satisfaction est grande : paysages marins, montagnes abruptes et une quiétude surprenante pour la saison. Peu de monde sur les routes ; l’atmosphère reste intimiste. À 19h, apéro à distance avec des cousins : les retrouvailles se font en gestes et en sourires distants.


Samedi 11 avril — Kotor → Dubrovnik en bus

Après un dernier tour matinal dans Kotor, je prends le bus depuis la gare routière pour Dubrovnik. 


Le trajet, d’environ deux heures, fait le tour complet des Bouches de Kotor et offre des panoramas splendides : falaises, criques, villages serrés contre la mer. Quelques arrêts permettent d’embarquer d’autres passagers ; à la frontière, contrôle d’identité classique — passage de la douane entre Monténégro et Croatie.



L’approche de Dubrovnik est magistrale : la route surplombe la mer, l’aéroport (celui de Dubrovnik) apparaît brièvement, puis la vieille ville se devine derrière ses remparts blancs. 




Après un court trajet à pied pour rejoindre le logement — une belle terrasse, un petit potager et une vue sur la mer — je profite d’un moment de repos. Quelques minutes à pied mènent à la côte où je dîne les pieds presque dans l’eau, une pizza simple et réconfortante.







Dimanche 12 avril — découverte de Dubrovnik, la perle adriatique


Le ciel est légèrement voilé, mais la lumière reste douce. Je commence par le port, puis rejoins les remparts — la promenade sur les murailles offre des perspectives inoubliables : la ville rouge de tuiles, les clochers, les quais et la mer infinie. Le tour des remparts est un classique incontournable : planifiez-le tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter la chaleur et la foule en haute saison.









Après la marche, je me perds volontairement dans les ruelles de la vieille ville, goûte des spécialités locales et visite la cathédrale ainsi que plusieurs églises notables. L’architecture baroque et médiévale y est admirablement préservée.





Lundi 13 avril — randonnées au‑dessus de la ville

Je prends la journée pour monter sur les hauteurs qui dominent Dubrovnik. Les sentiers offrent des vues plongeantes sur la vieille ville et la mer, et la campagne environnante est ponctuée d’oliviers et de collines pierreuses. C’est un moment de liberté : marcher loin du bruissement touristique et respirer l’air marin, avec la ville en contrebas.







Mardi 14 avril — retour


Il est déjà temps de reprendre le chemin du retour. Les souvenirs sont proches : fjord, remparts, petites chapelles, bacs et traversées, et cette Méditerranée qui mêle histoire et lumière.



Quelques lectures pour un voyage réussi ...


Et pour ce voyage ... pendant la période de confinement Covid19 ... ou il n'y avait aucun vol à Orly et ou le ciel européen était complètement fermé ... un bon livre ... et surtout quelques recherches et emprunts de photos sur google ...