Jeudi 29 juillet — L’arrivée et le premier plongeon
Arrivée à Santorin en Seajet depuis Amorgos.
Le bateau glisse au petit matin : un Seajet qui relie Amorgos à Santorin et nous dépose sur une île qui sent déjà le sel et le soleil. Débarquement, valises serrées, puis transfert vers Imerovigli — ce balcon suspendu au-dessus de la caldeira où le temps se met à ralentir. La première tension de la journée se dissout dans la piscine : un bain délicieux, exact prélude à une balade vers Chora. Les ruelles blanches, les volets bleus, la lumière qui écrase et enchante : Santorin s’impose immédiatement, sans précipitation, avec ses panoramas à faire taire les horloges.
Vendredi 30 juillet — Canicule et randonnée vers Oia
Il fait chaud, d’un chaud sec et écrasant, mais le luxe du voyage est là : la piscine en matinée, repos sans remords. Puis, dès que le thermomètre le permet, nous partons pour Oia, village suspendu et théâtre de cartes postales. La marche devient rituel : haltes, panoramas, photos qui attrapent la mer et la pierre. L’itinéraire est consigné sur Wikiloc — une trace pour qui voudra refaire nos pas, ressentir la même montée de lumière.
Samedi 31 juillet — Pyrgos, sueur et petites victoires
Pyrgos se mérite. La balade nous y mène par des chemins moins fréquentés ; la chaleur, alors, est une présence constante — brûlante, insistante — et transforme la promenade en petite épreuve joyeuse. Nous rejoignons Chora à pied, puis prenons le bus pour retourner à Pyrgos : petites traversées qui rythment la journée, rencontres furtives, regards sur des paysages où la pierre semble avoir cuit au soleil depuis des siècles.
Dimanche 1er août — Ralentir, se laisser cuire au soleil
Le seul mot qui convient est repos. Piscine, sieste, lecture, lenteur. La chaleur dicte le programme : on se déplace quand il faut, on revient se laisser étendre à l’ombre ou sur une margelle. Transfert à Chora en journée, puis encore silence, encore repos — la manière la plus honnête de boire l’île.
Lundi 2 août — Derniers instants, formalités et départ
L’aube commence à peine qu’un test COVID est fait pour Pierre — une formalité devenue rituel de fin de voyage. Ensuite, bus jusqu’à Red Beach pour un dernier bain grec : sable noir, mer chaude, dernier goût d’insularité. Retour à Chora, dernier regard sur les toits, puis vol pour Paris. On repart avec la peau salée, le cœur alourdi de beauté et la mémoire emplie de bleus et de blancs qui ne se faneront pas.
